Les diaboliques de Maldormé
Nouveaux mystères de Marseille
Jean Contrucci
Jean-Claude Lattès
novembre 2007
Marseille, été 1906. Panique dans l'anse de Maldormé, quartier de Malmousque : le notaire Théophile Deshôtels vient d'être retrouvé pendu à l'espagnolette de sa chambre. Suicide ou crime ? Des bruits couraient sur la vie dissolue du tabellion. Et sa bonne, Mariette, a disparu. Raoul Signoret, en chasse d'informations pour le Petit Provençal, se lance dans l'enquête avec l'aide de son oncle Eugène Baruteau, chef de la police, et de Placide Boucard, un ancien reporter sportif. Tout semble accuser la gouvernante Liselotte Ullman, une femme froide peu appréciée du fils de la victime, qui, en ces temps revanchards, présente le défaut capital d'être allemande. Un comité "anti-Bochesse" réclame la tête de la coupable désignée. En dépit des efforts de l’avocat Bernard Pignet, ami d’enfance de Raoul, Liselotte est condamnée par la cour d'assises à vingt ans de réclusion. A la joie des " braves gens " qui espèrent du même coup se débarrasser de Riri-le-Fada, un simple d'esprit... et qui comptent bien désormais se concentrer sur l’étape marseillaise du Tour de France…
Mais Raoul est persuadé de son innocence et, le jour où la pauvre femme se suicide dans sa prison, laissant un orphelin de neuf ans, Raoul se jure, avec l'aide inattendue de Riri, de démasquer l'auteur de la machination. Il se lance dans une périlleuse enquête.
Heureusement Cécile est là pour jouer les infirmières espionnes, et Eugène pour l’empêcher se battre en duel…
Après L'Énigme de La Blancarde, La Faute de l'abbé Richaud, Le Secret du Dr Danglars, Double crime dans la rue Bleue et Le Spectre de la rue Saint-Jacques, Jean Contrucci, critique littéraire et romancier, nous conte un nouveau mystère de Marseille, plus captivant encore que les précédents.